C’est quoi un chief medical officer ?
Un chief medical officer (CMO) est un médecin qui occupe le poste de directeur médical d’une organisation, comme une entreprise pharmaceutique, une agence de santé publique etc. Il est responsable de la qualité et de la sécurité des soins, de la gestion des services médicaux, de la coordination des équipes de médecins, de la définition de la stratégie médicale et de la représentation de l’organisation auprès des autorités sanitaires et des partenaires externes. Il travaille en étroite collaboration avec le chief scientific officer (CSO) et le directeur scientifique chargé de la recherche et du développement (directeur R&D).
Les missions du chief medical officer
Les missions du chief medical officer varient selon le type et la taille de l’organisation, mais elles comprennent généralement les tâches suivantes :
- Coordonner les équipes de médecins, en favorisant la communication, la collaboration et la formation continue.
- Définir la stratégie médicale de l’organisation, en tenant compte des besoins des patients, des opportunités du marché et des innovations technologiques.
- Représenter l’organisation auprès des autorités sanitaires, des partenaires extérieurs, des médias et du public, en défendant les intérêts et les valeurs de l’organisation.
- Veiller à la déontologie, à l’éthique et à la responsabilité sociale de l’organisation, en respectant les principes de bienfaisance, de non-malfaisance, d’autonomie et de justice.
- Définition des protocoles pour les startups E-Santé
Comment devenir un chief medical officer ?
Pour devenir un chief medical officer, il faut suivre un parcours de formation et de carrière qui comprend les étapes suivantes :
- Suivre les études de médecine, qui durent entre 9 et 11 ans selon la spécialité choisie et qui comprennent un cycle préclinique (2 ans), un cycle clinique (4 ans) et un cycle de spécialisation (3 à 5 ans).
- Obtenir le diplôme d’État de médecin et le diplôme d’études spécialisées (DES) dans le domaine choisi.
- Exercer la profession de médecin dans un établissement de santé, public ou privé, en tant que praticien hospitalier, libéral, ou salarié.
- Acquérir de l’expérience dans la gestion de services médicaux, la coordination d’équipes de médecins et la participation à des projets médicaux, scientifiques, ou organisationnels.
- Être inscrit à l’ordre des médecins en France
- Postuler à un poste de chief medical officer, en fonction des opportunités offertes par les organisations du secteur médical, pharmaceutique, biotechnologique etc.
- Se former en permanence aux évolutions médicales, scientifiques et technologiques, ainsi qu’aux techniques de management et de gestion.
Le salaire d’un chief medical officer
Le salaire d’un chief medical officer dépend de plusieurs facteurs, tels que le type et la taille de l’organisation, le secteur d’activité, le niveau de responsabilité et l’expérience.
Selon une étude de l’Association française des directeurs médicaux (AFDM), le salaire moyen d’un chief medical officer en France est de 200 000 euros brut par an.
Ce salaire peut varier de 100 000 euros pour un chief medical officer débutant dans une petite structure, à 400 000 euros pour un chief medical officer expérimenté dans une grande organisation internationale.
Les compétences du chief medical officer
Le chief medical officer doit faire preuve de qualités personnelles et professionnelles, telles que :
- Le leadership, la capacité à inspirer, à motiver et à fédérer les équipes de médecins et les autres collaborateurs de l’organisation.
- Le sens des responsabilités, la capacité à assumer les conséquences de ses choix et de ses actions et à garantir la qualité et la sécurité des soins.
- L’esprit d’analyse, la capacité à synthétiser, à interpréter et à exploiter les données médicales, scientifiques et économiques.
- La créativité, la capacité à innover, à proposer et à mettre en œuvre des solutions adaptées aux besoins des patients et aux enjeux de l’organisation.
- La diplomatie, la capacité à gérer les conflits, à résoudre les problèmes et à établir des relations de confiance avec les autorités sanitaires, les partenaires extérieurs et le public.
- L’intégrité, le respect des principes de déontologie, d’éthique et de responsabilité sociale.